Différences entre les versions de « Zorvethia »
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Version du 28 juin 2025 à 13:27
Elle n’a pas ordonné l’assaut. Elle a chargé seule. Ses chevaliers ont suivi parce qu’ils savaient qu’elle n’avait pas besoin d’eux.”— Sergent des murailles de Velarion
Zorvethia est la Calamité de la guerre, incarnation furieuse et exaltée du carnage pur. Contrairement à d’autres entités du Chaos qui manipulent les forces occultes ou jouent sur la corruption subtile, Zorvethia est une force brute, frontale et sauvage. Elle ne cherche ni à convaincre, ni à convertir. Elle vient pour tuer, et elle rit en le faisant.
Lorsque le Chaos a percé les frontières du monde ancien, Zorvethia n’a pas été invoquée : elle est venue d’elle-même, guidée par l’odeur de la guerre. Alors que les autres Calamités structuraient lentement l'Empire naissant, elle s’est lancée sans attendre dans des campagnes de dévastation totale, sans plan, sans carte, simplement menée par la pulsion de tuer. Ses actes furent si violents, si répétés, qu’on finit par la nommer Calamité non pas par décret, mais par évidence.
Zorvethia apparaît comme une chevalière noire, haute et terrifiante, toujours bardée d’une armure tordue par les combats. Sa lame, Morne-Clameur, hurle à chaque coup porté, semblant répercuter les cris d’agonie de ses victimes. Sa monture démoniaque, couverte de chaînes et de fer brûlant, crache des jets de flammes et de cendres sur les troupes ennemies. Elle n’enlève jamais son casque, et ceux qui l'ont affrontée disent ne rien craindre autant que le son de son rire : un éclat dément, plein de joie mauvaise, comme si la bataille n’était qu’un jeu sanglant qu’elle seule comprend.
Elle ne dirige pas une armée : elle mène une meute. Ses chevaliers chaotiques, fanatiques, sont à son image — exaltés, bruyants, avides de gloire et de sang. Chaque combat devient pour eux une arène, une scène où l’on gagne l’attention de leur maîtresse en tuant avec plus de style, plus de cruauté, plus de bruit.
Zorvethia méprise la paix. Elle considère l’ordre comme une perversion de la vraie nature du monde. Pour elle, la guerre n’est pas un moyen, mais une fin. Le combat perpétuel est la seule vérité. Elle ne tolère ni diplomatie ni trêve : elle les piétine, les éventre, les brûle, souvent littéralement.
Malgré cette sauvagerie, elle n’est pas dénuée d’une certaine intelligence stratégique. Elle comprend parfaitement la peur et la démoralisation, et sait orchestrer des attaques destinées non seulement à tuer, mais à briser psychologiquement. Elle laisse parfois volontairement des survivants, mutilés ou marqués, pour qu’ils répandent la terreur de son nom.
Zorvethia n’a pas de palais. Elle campe là où les batailles se terminent. Elle dort rarement, mange peu, mais exige que les feux de camp brûlent autour d’elle en permanence, alimentés par les bannières, les cadavres et les symboles des peuples conquis. Ses nuits sont courtes, ses réveils toujours marqués par la question : « Où est le prochain sang ? »
Son nom est désormais murmuré avec effroi sur tout le continent. Pour certains, elle est une malédiction inarrêtable. Pour d'autres, elle est la dernière vérité d’un monde en ruine : la guerre comme fin, la guerre comme loi.